Jeudi 07/10/2021
En partenariat cette année avec le magazine « Challenges », Labrador a organisé la 12ème édition des Grands Prix de la Transparence. Ce fut l’occasion de se retrouver physiquement autour d’un thème d’actualité : « La Transparence, rempart contre le doute et la désinformation ? ». 250 participants, représentants de directions générales, financières et juridiques de grands groupes, ont fêté l’événement.
Parmi les nouveautés 2021, on retiendra la publication du palmarès Transparence complet du SBF 120 et le 1er Grands Prix de la Transparence de l’information extra-financière, attribué à Schneider Electric.
Cette édition 2021 porte la marque de deux tournants clés de l’information d’entreprise
Il y a le virage de l’information extra-financière, que tout le monde anticipe sans trop savoir comment, en l’absence de normes. Elle est de plus en plus présente dans tous les supports d’information, car il s’agit d’une demande forte de la part des investisseurs. En attendant le cadre réglementaire, nous avons trois ans pour faire de cette information extra-financière une information sincère et transparente.
Et il y a la bascule digitale. Après un report d’un an, le format web s’impose dès cette année à tous les RFA et DEU français (format ESEF / xHTML). Cela va permettre d’établir de nouveaux standards d’accès à l’information pour les investisseurs, mais aussi une démocratisation à grande échelle de cette information, jusqu’ici réservée à un lectorat professionnel. Sans même s’en rendre compte, le grand public fera son entrée dans cette information, via toutes sortes de moteurs de recherche, algorithmes ou encore agrégateurs de données.
L’étude Transparence est labellisée Bureau Veritas Certification et placée sous l’autorité d’un comité scientifique indépendant représentant les principaux utilisateurs de l’information : Paris Europlace, Euronext, l’IFA, la SFAF, l’AFG ou encore la F2ic. Cette étude mesure objectivement la qualité de l’information produite par les entreprises du SBF 120 pour leurs publics : investisseurs, actionnaires et parties prenantes.
Avant de découvrir les bons et les moins bons élèves, saluons l’évolution du niveau de transparence de l’information d’entreprise ces dernières années. C’est d’autant plus remarquable que les critères sont sans cesse plus nombreux et plus exigeants. Grâce aux efforts au long cours des entreprises, l’information est plus accessible, précise, comparable, et ce pour l’ensemble des supports d’information analysés, même si la charte éthique offre encore une marge de progrès.
Beñat Caujolle
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